CETA : le traité voté, le député du Pas-de-Calais Pierre-Henri Dumont s'y est opposé

CETA : le traité voté, le député du Pas-de-Calais Pierre-Henri Dumont s'y est opposé
RADIO 6
19:13 - 23 juillet 2019

La ratification du traité de libre échange entre l’Union Européenne et le Canada votée cet après-midi à l’Assemblée Nationale. 266 députés ont voté pour, 213 s’y sont opposés. C’est le cas du député Républicain du Calaisis Pierre-Henri Dumont.

Dans un communiqué, il s’est dit être engagé à vouloir protéger les éleveurs du territoire et assurer la sécurité alimentaires des français.

Le député dit vouloir "protéger nos éleveurs tout d’abord, car l’importation sans droits de douane de 70.000 tonnes de bœuf canadien, produites dans des fermes de 10.000 têtes sans traçabilité à l’unité, tirera automatiquement les prix de vente de toute la filière vers le bas, d’autant plus que les Canadiens exporteront les produits nobles qu’ils ne consomment pas : l’aloyau."

Le député rappelle que "la consommation d’aloyau représente 400.000 tonnes par an en Europe. Les 70.000 tonnes de viande canadienne ne représentent donc pas 0,5% de la consommation de bœuf européenne comme l’affirme le gouvernement, mais bien 17% de la consommation d’aloyau du continent, alors même que 35% des bœufs européens sont français."

Lors son discours à l’Assemblée nationale mercredi dernier, Pierre-Henri Dumont avait déjà pointé du doigt le fait que la viande canadienne importée ne suivrait pas nos standards de production selon lui. "En effet, avec le CETA, du bœuf canadien nourri aux farines animales (interdites en Europe depuis 20 ans) et dopé aux antibiotiques activateurs de croissance (interdits en Europe) pourra en toute légalité atterrir dans nos assiettes et dans celles de nos enfants. Par ailleurs, le CETA divise par deux le nombre de contrôleses autorisés sur des produits canadiens, passant de 20% à 10%."

"En 2023, nous importerons en France plus de produits agricoles que nous en exporterons. Cela nous obligera alors, pour nourrir les Français, à accepter des produits qui ne respectent pas nos normes de productions : OGM, farines animales, hormones. Il est temps de soutenir nos agriculteurs, préserver notre ruralité et garantir un aménagement du territoire harmonieux en mettant un terme au sacrifice de notre agriculture sur l’autel d’un libre-échange européen débridé " conclut Pierre-Henri Dumont.

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