Intérêt et bénéfices du "Mois sans Alcool", selon un addictologue

Aujourd'hui on s'interroge sur les bénéfices et l'intérêt du mois sans alcool, le fameux « Dry January » ou Janvier Sec.

Ce phénomène nous vient du Royaume Uni et il commence à prendre de l'ampleur en France. Vous connaissez certainement tous quelqu'un dans votre entourage qui s'est lancé le défi de ce fameux mois de janvier sans alcool.

Pour François Dupriez, chef du service psychiatrie et addictologie au CHAM, ce côté challenge peut être très utile

Un arrêt de l'alcool pendant un mois qui, bien sûr, aura des bénéfices mais qui seront différents selon les personnes

François Dupriez, chef du service psychiatrie et addictologie au CHAM

Le phénomène est trop récent en France pour avoir du recul mais au Royaume-Uni des études ont été menées et elles montrent que dans les mois qui suivent les comportements ont été sensiblement modifiées.

L’étude du Dr Richard de Visser, psychologue à Sussex, a été menée auprès de plus de 800 participants au Dry January en 2018. Les résultats montrent que ces "abstinents" ont gardé une consommation moins importante au mois d’août. Ils ont également rapporté que, le nombre de jours de consommation est passé en moyenne de 4,3 à 3,3 par semaine ; les unités consommées par journée de consommation ont chuté en moyenne de 8,6 à 7,1 ; et la fréquence de consommation d'alcool est passée de 3,4 à 2,1 par mois en moyenne.