ArcelorMittal : l’État valide un plan de suppressions de postes, Dunkerque en première ligne
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Le 18 décembre 2025 à 17h52
Le groupe sidérurgiste ArcelorMittal a obtenu le feu vert des services de l’État pour mettre en œuvre son plan de réorganisation en France. Une décision qui acte la suppression de 608 postes sur plusieurs sites industriels du pays, dont celui de Dunkerque, particulièrement concerné.
Dans le détail, le site dunkerquois est celui qui enregistre le plus grand nombre de postes impactés, avec 84 suppressions annoncées. D’autres usines du groupe sont également touchées, notamment Mardyck, Florange en Moselle, Basse-Indre en Loire-Atlantique et Montataire dans l’Oise.
Une réorganisation déjà annoncée au printemps
Ce plan social s’inscrit dans la continuité des annonces faites par ArcelorMittal au printemps 2025, dans un contexte de fortes tensions pour la filière sidérurgique européenne. La direction du groupe assure que tous les postes supprimés ne correspondent pas à des emplois occupés, une partie étant déjà vacante, notamment à la suite de mobilités internes ou de départs anticipés.
Toutefois, plus de 200 salariés en poste restent directement concernés, ce qui suscite de vives inquiétudes parmi les représentants du personnel, en particulier sur les sites industriels historiques comme Dunkerque.
Des mesures d’accompagnement annoncées
Pour les salariés impactés, ArcelorMittal prévoit plusieurs dispositifs d’accompagnement : congés seniors, parcours de reclassement, aides à la reconversion professionnelle ou encore soutien à la création d’entreprise. Des indemnités supplémentaires pourraient également être versées, sans que leurs montants n’aient encore été précisés.
Un accord majoritaire a été signé avec certains syndicats, tandis que d’autres organisations dénoncent des garanties jugées insuffisantes face à l’ampleur des suppressions.