Selon l'UNSA Police, on a franchi un pallier dans les violences entre migrants et forces de l'ordre

Selon l'UNSA Police, on a franchi un pallier dans les violences entre migrants et forces de l'ordre
Crédit photo : Google Images.
Priscilla Vandeville 07:50 - 31 décembre 2021

De violents heurts se sont produits jeudi matin zone de la Turquerie à la limite entre les communes de Calais et Marck entre une centaine d’exilés, des CRS et des gendarmes lors de l’évacuation d’un camp.

Il y aurait au moins 16 CRS blessés selon un dernier bilan. Les violences ont duré pendant près d’une heure à coups de jets de pierre et de gaz lacrymogènes. Des exilés qui ont fait preuve d’une « grande agressivité » selon la préfecture du Pas-de-Calais.

Des migrants ont aussi été blessés. L’association humanitaire Utopia 56 dénonce la violence de l’expulsion où 32 tentes ont été confisquées et d’autres détruites par les forces de l’ordre.

Le Préfet Louis Le Franc a fermement condamné ces violences et apporté son total soutien aux policiers et gendarmes blessés.

Selon Christophe Canon, délégué zonal CRS UNSA-Police dans les Hauts-de-France, on a franchi là un nouveau pallier.

Pour le syndicat, les forces de l’ordre ont du faire face à une véritable situation de maintien de l’ordre plutôt qu’à un simple démantèlement.

Le syndicat qui estime que dorénavant les CRS vont devoir s’adapter pour faire face à des scènes violences lors des démantèlements de camps.

Des propos recueillis au micro RADIO 6 de Priscilla Vandeville.

Selon le syndicat UNSA, les CRS ont été conduits à l’hôpital pour des plaies et des contusions, l'un d'entre eux aurait eu le tibia cassé.

Selon HRO (Human Rights Observers), les exilés ont été repoussés alors qu'ils ramassaient leurs affaires. Les forces de l’ordre auraient procédé à des gazages, les migrants auraient ripostés. Deux coups de feu auraient été entendus.

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