Ouverture aujourd’hui du procès des trois bourreaux présumés du quartier des Fontinettes à Calais

Ouverture aujourd’hui du procès des trois bourreaux présumés du quartier des Fontinettes à Calais
Cécile et Dylan Vandromme le 24 août 2018 lors de leur mariage à Calais. - Crédit photo : Compte Facebook Dylan Vandromme.
Priscilla Vandeville 07:54 - 23 mars 2023

Deux frères et l’épouse de l’un d’eux, originaires de Leffrinckoucke, comparaissent aujourd’hui devant la cour d’assises du Pas-de-Calais à St-Omer pour avoir séquestré, violé et torturé une jeune fille fin 2018 à Calais.

Une histoire sordide qui s’est déroulée dans une maison du quartier des Fontinettes sans que personne ne se doute de quoi que ce soit. Priscilla Vandeville.

C’est dans cette maison, située au 14 de la rue de Chantilly, que le drame s’est déroulé pendant près de deux mois.

Début octobre 2018, une jeune fille alors âgée de 18 ans, originaire de Dunkerque, quitte son domicile après une dispute familiale. Elle rejoint Calais où vivent alors Cécile et Dylan Vandromme ainsi que le frère de ce dernier Jessy. Alors qu’elle pense trouver refuge, elle va subir les pires sévices.

Le 27 novembre, les trois comparses réclament une rançon au père de la victime. Mais cette dernière parvient à s’échapper le lendemain. Elle erre alors dans la rue, dénudée, couverte d’hématomes et de brûlures, le crâne presque entièrement rasé.

Elle est alors abordée par une passante, Daisy, une mère de famille calaisienne que nous avions rencontré à l’époque. Elle s’apprête à récupérer son fils à l’école et n’hésite pas à porter secours à la jeune femme. Elle l’amène dans une pharmacie où elle reçoit les premiers soins. Les agresseurs présumés sont arrêtés le même jour. Nous sommes le 28 novembre. S’en suivent 48h de garde à vue pendant lesquelles ils avouent les faits. Il apparaît très vite que la jalousie de Cécile Vandromme est à l’origine de ce déferlement de violences. Les trois mis en cause sont placés en détention provisoire le 30 novembre dans trois établissements pénitentiaires différents. Ils comparaissent aujourd’hui détenus et devront répondre de leurs actes.

Le procès doit durer jusqu’au 31 mars. Les agresseurs présumés sont poursuivis pour de viols avec actes de torture et de barbarie, enlèvement et séquestration supérieure à 7 jours et tentative d'extorsion de fonds. Tous trois risquent la réclusion criminelle à perpétuité.

A l'époque, nous avions rencontré Daisy, cette mère de famille, qui était venue en aide à la victime dans la rue.

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Daisy avait même lancé une cagnotte sur internet pour aider la jeune fille à se reconstruire et lui redonner le sourire.

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