Un foyer de grippe aviaire détecté dans un élevage de faisans et de perdrix à Pihen-lès-Guines

Un foyer d’influenza aviaire hautement pathogène vient d’être confirmé ce 10 octobre dans un élevage de faisans et de perdrix sur la commune Pihen-lès-Guînes dans le Pas-de-Calais.
Pour éviter tout risque de diffusion du virus à d’autres élevages, le préfet du Pas-de-Calais a pris un arrêté définissant des zones réglementées de protection et des zones de surveillance qui sont mises en place dans un rayon de 3 et 10 km autour de l’établissement contaminé.
La zone de protection (3 km) comprend les communes de :
Caffiers, Hames-Boucres (territoire de la commune au sud de la D215), Landrethun-Le-Nord, Pihen-Lès-Guines.
Cette zone de protection ne sera levée que 21 jours après réalisation des mesures sanitaires exigées et qu’en l’absence d’un nouveau foyer.
La zone de surveillance (10 km) comprend les communes de :
Alembon, Andres, Les Attaques (partie du territoire au sud de la D247-E2), Audembert, Bonningues-Lès-Calais, Bouquehault, Campagnes-Lès-Guines, Coquelles, Coulogne, Escalles, Ferques, Fiennes, Frethun, Guînes, Hames-Boucres (territoire de la commune au nord de la D215), Hardinghen, Hermelinghen, Hervelinghen, Leubringhen, Leulinghen-Bernes, Marquise, Nielles-Lès-Calais, Peuplingues, Rety, Rinxent, Rodelinghem, Saint-Inglevert, Saint-Tricat, Sangatte, Wissant.
Cette zone de surveillance ne sera levée que 30 jours après réalisation des mesures sanitaires exigées et qu’en l’absence d’un nouveau foyer.
Dans ces deux zones réglementées, tous les lieux de détention de volailles et d’oiseaux captifs sont soumis à des prescriptions spécifiques. En particulier, ces animaux doivent être mis à l’abri. Le transport de ces volailles et oiseaux captifs est interdit, sauf dérogations accordées par la direction départementale de la protection des populations (DDPP).
La surveillance est renforcée par la réalisation de contrôles qui sont rendus obligatoires par arrêté préfectoral.
Afin de lutter contre la propagation du virus, un abattage des animaux concernés est en cours précise la Préfecture du Pas-de-Calais. L'éleveur sera indemnisé des pertes subies par cette opération.