Sous le Varan de Voyage, 60 métiers et une Calaisienne couturière de voiles des bateaux !
Imaginer, dessiner, concevoir : c’est le travail de François Delarozière, le directeur de La Machine. Mais découper, sculpter, peindre, souder, assembler, animer, électrifier et coder, c’est le travail d’une centaine de personnes. Des professionnels qualifiés et passionnés. Parmi eux, une couturière de voiles des bateaux : la Calaisienne Sandrine Duminy.
Sébastien Foissel a cherché à percer les secrets de construction du Varan de Voyage.
« À première vue, on se dit que pour connaître les secrets de construction du Varan de Voyage, autant s’adresser à son créateur, François Delarozière, le directeur de La Machine.
Raté ! Pour vraiment comprendre comment naît le Varan de Voyage, il faut fouiller dans les grimoires de La Machine. Le Varan, c’est un assemblage de métal, de cuir, de toile et de bois, de l’Accoya, un pin traité pour résister aux embruns de la mer du Nord.
Pour avancer, il est équipé de 27 vérins hydrauliques et 6 vérins pneumatiques.
Il embarque une technologie hybride, thermique et électrique, de 64 kWh.
Avec tout cela, il ne dépasse pas 7 km/h en vitesse de pointe.
Et pour mouvoir ses 22 tonnes, il faut entre 2 et 6 manipulateurs.
Petit détail : le Varan de Voyage qui déambule ces trois jours dans Calais est encore en mode spectacle.
Comme le Dragon, le varan passera bientôt en mode grand public. On lui ajoutera un balcon capable d’embarquer 25 personnes sur son dos, abritées par un vélum, une véritable toile cousue par Sandrine Duminy, la couturière calaisienne, spécialiste des voiles des bateaux.
Depuis six semaines, dans un hangar du port de Calais, elle et ses copines réalisent un travail de titan.
Pour en savoir plus sur la construction du Varan de Voyage et du Dragon, rendez-vous au cœur de la poudrière du Fort Risban, à Calais.
Un endroit insolite, à ne pas manquer. Vous y verrez notamment des échantillons d’essais sur bois, sculptés pour rendre les écailles plus vraies que nature.
Une fois assemblé, il ne reste plus qu’à alimenter la Machine et à donner vie au Varan de Voyage. Des effets spéciaux qui feront illusion… mais ça, c’est une autre histoire. »
