Seul le site Novasco de Leffrinckoucke échappe à la liquidation judiciaire : 144 emplois repris !
Le tribunal de commerce de Strasbourg a validé l'offre de reprise déposée par Métal Blanc. Mais sur les quatre usines, seule celle de Leffrinckoucke est sauvée. Pourtant, la joie était mesurée lundi soir sur le site : 144 emplois sont repris sur 160. Les syndicats restent prudents, même si un climat de confiance s’est instauré dans l’usine.
144 salariés du site dunkerquois conservent leurs emplois
À Leffrinckoucke, les salariés de Novasko (ex-Ascométal) ont eu la confirmation cet après-midi : le tribunal de Strasbourg a décidé que seul leur site serait préservé dans le cadre de la reprise de l’aciériste par le consortium Métal Blanc.
Sur les 694 salariés du groupe en France, seuls 144 conserveront leur emploi.
Jean-Louis Clarys, représentant CGT de Novasco à Leffrinckoucke, se dit soulagé mais pas totalement serein :
Plus d’un an après la reprise par le fonds Greybull Capital, le sidérurgiste NovAsco passe désormais entre les mains de Métal Blanc et de son président-directeur général, Julien Bayon.
Depuis des années, les syndicats se battent pour préserver un savoir-faire quasi unique. Jean-Louis Clarys, représentant CGT de Novasco à Leffrinckoucke :
Pour sauver Ascométal l'an dernier, l’État avait déjà versé 90 millions d’euros. La Région Hauts-de-France avait également mis la main au portefeuille pour maintenir l’activité à Leffrinckoucke.
Avec cette reprise, tout n’est pas perdu, mais rien n’est gagné non plus, selon Jean-Louis Clarys, représentant CGT de Novasco à Leffrinckoucke :
En France, cette décision judiciaire entraînera la suppression de près de 550 emplois à Saint-Étienne, en Moselle et en Meurthe-et-Moselle.
Le ministre délégué à l’Industrie, Sébastien Martin, a annoncé dans une interview à l’AFP que le gouvernement allait poursuivre l’investisseur britannique qui avait repris Novasko, celui-ci n’ayant pas injecté les fonds qu’il avait pourtant promis à l’entreprise.
