Compléments capillaires pour hommes : la tendance 2025 s’installe aussi à Abbeville

Compléments capillaires pour hommes : la tendance 2025 s’installe aussi à Abbeville
Image d'illustration - Radio 6
Nicolas MEROU 07:00 - 30 décembre 2025

Face à la calvitie, de plus en plus d’hommes optent pour des solutions non chirurgicales afin de retrouver une chevelure naturelle. Longtemps tabou, le sujet s’ouvre désormais largement sur les réseaux sociaux et jusque dans les salons de coiffure locaux. À Abbeville, chez Ophélie Coiffure, Virginie constate cette évolution au quotidien.

"On n’appelle plus ça des toupets"

Coiffeuse depuis 23 ans, Virginie sourit devant le terme "toupet", désormais dépassé : "On n’appelle plus ça les toupets, on appelle ça les compléments capillaires. Au début je ne faisais que les compléments femmes. Et avec les réseaux sociaux, on a eu des demandes d’hommes. J’ai donc suivi une formation : c’est une vraie technique à apprendre."
Ces compléments sont réalisés à partir de modèles standards, découpés et adaptés sur mesure : "Nous coupons en fonction des empreintes, puis nous posons le complément avec une colle spécifique qui tient environ un mois."

Une solution discrète mais libératrice

Si les langues se délient, la discrétion reste importante : "On en parle plus librement aujourd’hui. Mais mes clients hommes ne veulent pas que ça se fasse à la vue d’autres clients. On a donc un local à part, pour qu’ils puissent venir en toute discrétion."
Les bénéfices psychologiques sont, eux, immédiats : "Depuis la pose, ils me disent qu’ils revivent. Avant, ils portaient des bonnets, des casquettes, ils étaient très complexés."

Une demande portée par les réseaux sociaux

Impossible d’ignorer la vague TikTok qui popularise ces poses de compléments capillaires. Certaines influenceuses cumulent près d’un million d’abonnés en publiant des avant/après spectaculaires. Virginie confirme que cette tendance a fait naître des vocations locales : "C’est un client qui m’a poussée à me lancer. On a fait la formation ensemble, il a été mon modèle. Ensuite, on a créé un site internet pour les compléments femmes, puis pour les hommes. Et ça s’est développé petit à petit."

Un investissement, mais une alternative à la greffe

Les compléments représentent un budget réel, mais restent moins coûteux qu’une chirurgie : "Il faut acheter le complément capillaire, entre 600 et 1 000 euros. Puis compter environ 50 euros par mois pour l’entretien."
Ses clients ? Majoritairement des hommes à partir de la quarantaine, mais pas seulement.

Un phénomène bien installé sur la Côte d’Opale et la Côte Picarde

Moins cher et sans douleur, le complément capillaire s’impose ainsi comme une alternative crédible à la greffe. De la Côte d’Opale à la Côte Picarde, la tendance 2025 n’est donc plus virtuelle : elle est bel et bien arrivée dans les salons locaux.

Et comme le résume Virginie : "Le plus beau retour, c’est quand ils me disent qu’ils ont retrouvé confiance en eux. Là, je sais pourquoi je fais ce métier."

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