Institut Calot de Berck: le procès du corbeau reporté au 17 mai
L'aide-soignante de 45 ans soupçonnée d'être le corbeau comparaissait ce lundi pour des faits de harcèlement, de vol et de menaces sur 17 personnes commis depuis le mois de juin dernier. Et c'est dans une salle d'audience comble que le report de son procès a été demandé et accepté.
Explications avec Elise Leclercq
La silhouette frêle et la tête enfoncée dans son manteau, c'est sans aucun regard tourné vers l'assistance, et d'une voix penaude et presque imperceptible que l'employée de l'institut Calot soupçonnée d'être le corbeau a acquiescé à tous les chefs d'accusation.
Après une rupture amoureuse avec l'un de ses collègues, l'aide soignante a envoyé de multiples messages de menaces à plusieurs autres membres du personnel. Des agissements que son avocate Me Fasquelle-Leonetti souhaite éclairer avec une expertise psychiatrique. Elle a donc demandé un renvoi du procès.
Le report est acté au 17 mai prochain avec interdiction de s'approcher de Berck et d'entrer contact avec l'une de ses victimes. Une condition indispensable pour un retour à la tranquillité pour Benoit Dolle, directeur de la fondation Hopale. Et même si le soulagement du personnel est perceptible depuis quelques jours, de nombreuses questions subsistent.
Benoit Dolle, directeur de la fondation Hopale
Le prochain procès aura donc lieu le 17 mai après-midi au tribunal correctionnel de Boulogne-sur-mer. En attentant l'aide-soignante est placée sous contrôle judiciaire avec l'interdiction de s'approcher de Berck, d'entrer en contact avec ses victimes, et avec l'obligation d'entamer des soins psychologiques.
