Les épreuves du brevet et du baccalauréat seront validées en contrôle continu

Ce vendredi matin, le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer a annoncé qu'il n'y aura pas d'épreuves finales pour le baccalauréat ni le brevet. Les élèves seront évalués grâce au contrôle continu.

Pour les élèves en terminale générale et technologique : les épreuves sont remplacées par les notes du contrôle continu sur les trois trimestres (hors période de confinement). Un jury d'examen présidé par un inspecteur général examinera le livret scolaire de chaque élève, pour contrôler son assiduité et sa motivation durant l'année.

Les oraux de rattrapage auront lieu si la moyenne est comprise entre 8 et 10, dans les conditions habituelles. Un élève pourra passer la session de septembre si sa moyenne est en dessous de 8, uniquement sur décision du jury. Les candidats libres pourront aussi passer cette session.

Pour les élèves en lycée professionnel : BEP, CAP et BTS seront aussi validés sur la base du contrôle continu et du le livret scolaire de l'élève.

Pour les élèves en première : l'épreuve de français correspondra à la moyenne des notes obtenues par l'élève tout au long de l'année dans cette matière (hors période de confinement). Les matières d'histoire-géographie, mathématiques et langues vivantes (E3C2) ne seront pas évaluées comme prévu. La moyenne retenue sera l'addition de la note obtenue aux épreuves communes passées cette année (E3C1) et de celles qui seront passées en terminale (E3C3).

Attention, l'oral de Français est maintenu pour les élèves de première. Il aura lieu à la fin du mois de juin/début du mois de juillet, avec moins de textes que prévu (15 en filière générale, 12 en filière technologique).

Pour les élèves au collège en troisième : l'obtention du brevet se fait via la moyenne des notes obtenues pendant les 3 trimestres de l'année (hors période de confinement).

La fin de l'année scolaire est toujours prévue pour le 4 juillet, a précisé le ministre de l'Education nationale. En revanche, un retour en classe au début du mois de mai n'est pour l'instant "qu'une hypothèse".

Un total de 2,1 millions d'élèves sont concernés par ces épreuves cette année : 840 000 pour le brevet, 740 000 pour le bac et 540 000 pour le bac de français.