La filière pomme de terre se relève difficilement de la crise sanitaire

Après deux mois de confinement, la reprise de la restauration scolaire et hors domicile relance progressivement l'activité des producteurs. Mais d'immenses quantités doivent encore être écoulées : 450 000 tonnes de surplus, dont la majorité sont dans les Hauts-de-France, qui cristallisent deux tiers de la production nationale.

Edouard Brunet, vice-président des Jeunes Agriculteurs de la Somme.

Il regrette que l'élan de consommation locale se soit estompé après le confinement.

A cause de la crise sanitaire et l'absence de vente, les pertes pour la filière de la pomme de terre s'élèvent à 200 millions d'euros. A noter que mardi le ministre de l'Agriculture s'est engagé à apporter un accompagnement financier aux producteurs. "Cette aide permettra de couvrir partiellement les coûts engendrés par le retrait des volumes de pommes de terre non transformées pendant la crise sanitaire, du fait de l’arrêt quasi total des activités de restauration", explique le Groupement Interprofessionnel pour la Valorisation de la Pomme de Terre (GIPT). Les modalités seront annoncées prochainement.