Le Nord, le Pas-de-Calais et la Somme parmi les départements sous «surveillance renforcée»

Le premier ministre, Jean Castex, a annoncé ce jeudi soir que vingt départements français étaient sous « surveillance renforcée » en raison de leur situation épidémique.

Quatre départements des Hauts-de-France sont ainsi concernés, le Nord, le Pas-de-Calais, la Somme et l’Oise. Les autres départements concernés sont situés dans l’est, le sud-est et en Ile-de-France.

Jean Castex a demandé aux préfets des départements concernés d’engager des concertations avec les élus afin d’envisager des mesures de freinage proches de celles mises en place à Nice et Dunkerque.

Le Premier ministre fera un point la semaine prochaine et le gouvernement décidera alors, si la situation continue de se dégrader, de prendre des mesures renforcées qui entreront en vigueur à compter du week-end du 6 mars.

Selon le chef du gouvernement, la situation sanitaire dans le pays s’est dégradée ces derniers jours. Plus de 30 000 cas positifs ont été recensés mercredi. Ce chiffre n’avait pas été atteint depuis le mois de novembre. Après plusieurs mois marqués par un plateau (entre 15 000 et 20 000 cas par jour), le virus gagne de nouveau du terrain depuis une semaine. Le virus progresse en France, comme presque partout en Europe selon le Premier ministre.

En ce qui concerne la vaccination, plus de 4 millions de vaccins auront été administrés à la fin du mois de février à plus de 3 millions de personnes. Près de 80% des résidents d’EHPAD ont été vaccinés. 

La vaccination pour les plus de 65 ans sera ouverte à partir de début avril selon le Premier ministre. 

Olivier Véran, le ministre de la Santé, a rappelé que les Français plus jeunes et atteints de comorbidités pouvaient se rapprocher de leur médecins traitants pour être vaccinés. Selon le ministre, la France n'est pas tout à fait sortie de la deuxième vague.