A Wissant, un SDF dit le chinois condamné à 8 mois de prison ferme.
Cet été, un homme a agressé à coups de bâton un sauveteur de la SNSM au repos sur la digue de Wissant, puis un père de famille et un cycliste. Les gendarmes ont pu l'arrêter dans les dunes. Feignant de parler une langue inconnue, refusant de révéler son identité, il a tout de même pu être condamné.
Le rappel des faits avec Sébastien Foissel :
« Le 12 Août dernier, un nageur-sauveteur de la SNSM est au repos sur la digue de Wissant quand un homme de type africain, pieds nus et portant un turban bleu l'agresse à coup de bâton et le renverse au sol.
Lors du dépôt de plainte, la police municipale reconnaît l'individu connu pour être SDF et surnommé le chinois.
Le même jour, il s'en était déjà pris à un cycliste en lui jetant des cailloux. Lorsque la victime a tenté de se défendre, l'agresseur l'a mordu au bras.
Plus tard, il voit un père de famille avec sa femme et ses enfants faire un dessin à la craie sur le sol. Sans raison, il donne un coup de barre de fer, et le mord dans la tentative de défense de cet homme.
Une opération de gendarmerie est déclenchée. Pour les gendarmes d'Audinghen, aucun doute : cet homme peut recommencer à tout moment.
Interpellé, l'agresseur fait mine de parler chinois. Il ne peut être identifié. Seul recours pour la procédure judiciaire : le placement d'office en hospitalisation décidé par le préfet du Pas de Calais.
Le 16 septembre, l'homme peut sortir de l'hôpital. Il parle un anglais approximatif. Il est replacé en garde à vue durant laquelle il reconnaît les faits. Placé en détention jusqu'à son jugement, X dit le chinois a été condamné à 8 mois d'emprisonnement ferme avec son maintien en maison d'arrêt. »
Le nageur-sauveteur Timothée L. a 20 ans. Il était au repos ce jour-là. Il raccompagnait des amis à la voiture quand l'agresseur s'est approché de lui :
Pour les gendarmes, il était important d'arrêter cet individu qui pouvait recommencer à tout moment et le faire condamner même s'il refuse de dévoiler son identité. Le capitaine de gendarmerie de Calais-Boulogne Laurent Martin de Morestel :
Cette affaire montre aussi l'obstination des gendarmes à rechercher des solutions judiciaires pour faire condamner un coupable. Le capitaine de gendarmerie de Calais-Boulogne Laurent Martin de Morestel :
