Des déguisements de carnaval,« BlackFace » choquent un joueur de Roanne lors du match de carnaval du Portel, le maire soutient les supporters.

Des déguisements antillais, dit « Blackface » ont choqué le joueur Antillais Yannis Morin samedi soir lors du match de carnaval du Portel au Chaudron. « Ces déguisements sont d'un autre temps » selon le basketteur. La Ligue Nationale de Basket s'est emparée de l'affaire et va en débattre lors d'une réunion mercredi matin. Le maire du Portel apporte, lui, son soutien aux supporters.

Ce n'est pas la première fois que ces déguisements utilisés, aussi, au carnaval de Dunkerque provoquent des remous.

Sébastien Foissel :

« Samedi soir, c'était le match de carnaval entre le Portel et Roanne. Le public reprend les codes et les costumes du carnaval de Dunkerque pour mettre l'ambiance. Les hommes sont déguisés en femme, d'autres ont des costumes plus exotiques.

Le joueur antillais Yannis Morin de l'équipe de Roanne s'est senti blessé par la présence de 3 individus aux grosses lèvres rouges, le visage noir et en tenue antillaise dans le public. Il juge ces déguisements « Blackface » d'un autre temps pour ne pas dire raciste.

Le président Portelois Yann Rivoal s'est empressé de répondre qu'il s'agit d'une mauvaise interprétation, que le carnaval et l'Essm prônent les valeurs du vivre ensemble.

Mais ça n'a pas empêché la Ligne Nationale de Basket de s'emparer de l'affaire. Une réunion se déroulera mercredi matin pour en débattre.

Rappelons qu'il y a quelques années, ces mêmes déguisements avaient semé le trouble dans la cité de Jean Bart. Mais ces "Blackfaces" font toujours partis de la bande. Dimanche, on a même pu les voir en première ligne de la bande des pêcheurs à Coudekerque-Branche. »

Le maire du portel apporte son soutien aux supporters

Sur sa page facebook, le maire du Portel, Olivier Barbarin, précise que « tous les ans les supporters se déguisent en Mexicains, Esquimaux, Bavarois, Martiniquais...C’est la fête, le monde dans ses costumes et son folklore. Ils nous faut relativiser car c’était un moment sportif, un moment de fête et de convivialité ».