Dunkerque intensifie son action contre la présence de personnes errantes et agressives

Depuis le printemps dernier, un plan d’action global a été lancé, mêlant prévention et répression.

Le maire Patrice Vergriete a organisé une réunion avec les commerçants, hier soir. Objectif : présenter le plan d’actions, qui repose sur trois volets.

D’abord le volet sanitaire, avec des « gilets rouges » qui vont au contact des personnes concernées.

La ville de Dunkerque travaille également avec la croix rouge et l’armée du salut pour ouvrir des lieux d’accueil et sortir les personnes errantes de la voie publique.

Second volet: le volet répressif, avec un durcissement des arrêtés municipaux, des patrouilles conjointes de la police nationale et municipale, et plusieurs incarcérations récentes après des présentations en comparution immédiate.

Et enfin, un travail partenarial renforcé, notamment avec les commerçants souvent en première ligne, qui ont été associés à plusieurs réunions ces dernières semaines.

C’était notamment le cas ce lundi soir, en présence de la procureure de la République, qui a rappelé sa fermeté sur le sujet, tout en facilitant le dépôt de plainte pour les victimes. Elle a également insisté sur l’usage de peines complémentaires pour protéger les commerçants.

A noter que cette réunion avec les commerçants de Dunkerque a également été marquée par du rififi politique: deux élus du Rassemblement National qui souhaitaient y assister ont été exclus.

Le directeur de cabinet Yann Capet confirme à RADIO 6 que la réunion était réservée aux commerçants et qu’il a invité les élus du RN à quitter la salle. Dans un communiqué, les élus d’extrême-droite dénoncent « le sectarisme et le mépris du maire de Dunkerque ».