À Paris, le collectif des élus du littoral obtient « des engagements fermes » pour faire face à la crise migratoire.

Les maires de la Côte d’Opale, emmenés par la maire de Calais, Natacha Bouchart, ont été reçus pendant près de deux heures, lundi après-midi, par le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau. À la sortie, Natacha Bouchart s’est dite satisfaite.
Des engagements fermes ont été obtenus sur la sécurité dans les transports et l'achat d'un terrain pour le futur cantonnement des CRS et Hôtel de Police.
Les premiers engagements fermes concernent le renfort dans la sécurisation des transports publics.
Natacha Bouchart, la maire de Calais :
L’achat par l’État d’un terrain pour construire un cantonnement des CRS et le futur Hôtel de Police de Calais a également été acté, selon la maire, en plus d’un engagement sur la création d’un mécanisme national destiné à compenser les dépenses liées à la crise migratoire.
Natacha Bouchart :
Le collectif des maires a aussi réclamé le rétablissement du délit de séjour irrégulier afin de permettre l’éloignement des migrants de la bande littorale.
De leur côté, les élus du Dunkerquois — les députés Julien Gokel et Paul Christophe, ainsi que le maire Patrice Vergriete — demandent le déploiement de 50 policiers spécifiquement affectés à la lutte migratoire sur le littoral. Selon eux, les forces de l’ordre comme les services municipaux sont aujourd’hui débordés. Ils estiment que seuls des effectifs permanents et spécialisés permettront d’assurer la sécurité des habitants et de lutter efficacement contre les réseaux de passeurs.
Enfin, le président du Sénat, Gérard Larcher, doit prochainement rencontrer à Paris un collectif de maires, à la suite d’une visite sur le terrain de la présidente de la Commission des lois. L’information provient d’un courrier adressé à la sénatrice du Pas-de-Calais, Cathy Apourceau-Poly.