Somme : les chasseurs offrent 1 500 parts de viande aux Restos du Cœur et aux étudiants
Pour la sixième année consécutive, la Fédération des chasseurs de la Somme met la solidarité au cœur de son action. En pleine période hivernale, alors que la demande d’aide alimentaire augmente, elle renouvelle son opération de dons de viande de gibier aux Restos du Cœur et aux étudiants du département.
Un don rendu possible par la prolifération des sangliers
Avec l’explosion du nombre de sangliers dans la Somme, les chasseurs disposent aujourd’hui d’un volume plus important de venaison à transformer et à redistribuer. Hubert Séré, porte-parole de la fédération, y voit l’occasion de faire du positif dans un contexte compliqué :
"Depuis que le sanglier s'est invité en grand nombre dans la Somme, nous sommes en capacité de le partager plus que quand il n'y en avait pas. Nous avons un centre de valorisation de la viande de gibier où les carcasses sont transformées en morceaux prêts à cuisiner, sous vide, accompagnés de recettes."
1500 parts en distribution dans les antennes Restos du Cœur
Cette année, 1500 parts de viande conditionnée sous vide sont en cours de distribution dans plusieurs antennes locales : Doullens, Conty, Ailly-sur-Noye, Montdidier, Flixecourt et Abbeville.
Ces morceaux préparés "façon bourguignon" permettent aux bénévoles de proposer des plats plus festifs et nutritifs aux familles aidées.
Un coup de pouce aussi pour les étudiants
La fédération soutient également AgorARe, la banque alimentaire étudiante du département. Consciente que beaucoup de jeunes n’ont pas la possibilité de cuisiner dans leurs logements, elle leur fournit cette fois des terrines prêtes à déguster.
"Les étudiants n’ont pas les commodités pour faire à manger. On leur offre donc des terrines toutes prêtes."
Une aide bienvenue à l’approche des fêtes, dans un contexte où la précarité étudiante reste très élevée.
Une mobilisation durable
Depuis six ans, cette opération démontre qu’une filière locale peut contribuer à la solidarité alimentaire grâce à une ressource naturelle encadrée.
Un geste simple, mais précieux, pour les centaines de bénéficiaires samariens.
