Il y a plus de bars à Boulogne sur mer que de Licences IV !

Il y a plus de bars à Boulogne sur mer que de Licences IV !
Le procureur de Boulogne sur mer, Pascal Marconville aux côtés du sous-préfet Jean-Philippe Vennin.
Sébastien Foissel 07:46 - 29 mars 2019

C’est l’un des constats de la Police de sécurité du quotidien à Boulogne sur mer. Voici le bilan de la Police de Sécurité du Quotidien un an après sa mise en place…

Sans qu’il n’y ait plus de policiers, les méthodes de travail des policiers ont changé. Conséquences, les faits de délinquances sont en baisse. Les élucidations en hausse et le partage d’informations entre citoyens est plus important…

Sébastien Foissel :

« Avec la Police de Sécurité du Quotidien, il n’y a pas plus de policiers à Boulogne sur mer, mais les méthodes de travail ont changé. Les patrouilles pédestres et cyclistes sont nettement plus nombreuses et les collaborations avec les commerçants du centre-ville plus importantes selon le commissaire de Boulogne sur mer Arnaud Jublin. La ville compte même 6 référents sûreté.

Première préoccupation des boulonnais : les débordements liés à l’alcoolémie sur la voie publique certains soirs. Des contrôles ont montré que des clients de bars venaient avec leurs propres bouteilles dans les coffres des voitures.

Plus étonnant, les contrôles administratifs ont permis d’établir qu’il y a plus de bars à Boulogne sur mer que de licences IV autorisant la vente de tous types d’alcool ! 

Certains gérants de bars ont ouvert des établissements sans autorisation. L’un d’eux a d’ailleurs été condamné il y a quelques semaines en Correctionnel pour de multiples infractions. Un autre serait en pourparler pour se régulariser…

Globalement en 2018, les faits de délinquance ont baissé de 10%, c’est un millier de faits en moins depuis deux ans. Les vols avec effraction ont baissé de 21%. Si 90 voitures ont été incendiées, les feux de poubelles ont baissé de 34%. En revanche, les outrages et rébellions envers un policier, ou agent ont augmenté en nombre… 

Les policiers ont effectué en novembre et décembre presque autant d’heures de maintien de l’ordre que sur une année complète, à cause du mouvement des gilets jaunes !"

 

En zone gendarmerie, on constate une hausse de 316 cas des violences aux personnes, et 34 violences sexuelles…

Les cambriolages ont largement augmenté : 54%. Raison invoquée : également l’occupation des gendarmes auprès des gilets jaunes pour maintenir l’ordre.

Le peloton de gendarmerie de l’A16 a de son côté confirmé que plus aucun radar n’était en service sur les autoroutes de la Côte d’Opale, mais que cela engendre plus de grands excès de vitesses de la part des conducteurs.

Envoyer un commentaire

Notre Facebook

TURF

Accéder

Rechercher un titre

à

météo

Accéder