Femme retrouvée enterrée dans son jardin à St-Pol-sur-Mer: le mari en détention provisoire, le fils arrêté

Une femme retrouvée enterrée dans son jardin, dans le Dunkerquois. C’est la macabre découverte qu’a fait la police, samedi, à St Pol-sur-Mer. Le mari et le fils ont été arrêtés.
Comment l'affaire a débuté ?
Tout a commencé samedi, en début d’après-midi : un homme se présente au commissariat pour signaler la disparition inquiétante de sa sœur.
Rapidement, les enquêteurs se rendent au domicile de la femme, effectuent du porte à porte. Les premières constatations et témoignages recueillis incitent le parquet de Dunkerque à ouvrir une enquête pour meurtre.
Qui est la victime ?
La victime est une femme de 58 ans. Interrogés par nos confrères de la Voix du Nord, des riverains évoquent une famille "discrète" qui vivait dans le quartier depuis "une quinzaine d'années".
A quand remonte la mort ?
C'est l'une des questions qui reste sans réponse pour le moment. "Des examens médico-légaux vont être réalisés pour, d’abord confirmer l’identité du corps retrouvé, mais aussi déterminer la date et les circonstances du décès" précise le Parquet de Dunkerque.
Qui sont les deux personnes soupçonnées ?
Le mari, qui a identifié le corps comme étant celui de son épouse, a été placé en garde à vue dans la foulée de la découverte du corps. Il s'agit d'un homme de 57 ans.
Leur fils, un homme de vingt-cinq ans, a été activement recherché. En début de soirée le dimanche 8 juin 2025, le fils a été interpellé sur la commune de Riom, dans le département du Puy-de-Dôme, et a été placé en garde-à-vue.
"Les deux mis en cause sont inconnus des services judiciaires" précise le Parquet.
Quelles suites désormais ?
Ce lundi, le parquet de Dunkerque a ouvert une information judiciaire des chefs de meurtre et recel du cadavre d’une personne victime de meurtre.
Le mari de la femme a été mis en examen pour ces deux infractions par le juge d’instruction et placé sous le régime de la détention provisoire par le juge des libertés et de la détention.
Un mandat d’amener a été immédiatement émis par le juge d’instruction, désormais saisi de l’enquête, afin que le fils lui soit présenté le plus rapidement possible, le temps de son acheminement depuis la région Auvergne-Rhône-Alpes.