La colère et l’écoeurement des gérants de discothèques qui ne pourront pas rouvrir avant septembre au moins

Alors que les crèches, écoles, collèges et cinémas ont rouvert le 22 juin, les boîtes de nuit restent désespérément fermées.

Elles ne pourront accueillir la clientèle avant le mois de septembre au moins selon le gouvernement en raison des risques lié à l'épidémie de Covid-19.

Une situation incompréhensible et inacceptable pour les professionnels. Yannick Lhommel, le patron des discothèques Le Bangkok et La Suite à Calais, se dit « écoeuré ».

Les professionnels de la nuit se sentent totalement délaissés.

Actuellement, le personnel des discothèques touche le chômage partiel, mais à terme les patrons craignent de perdre cette main d’œuvre.

Sans oublier que les gérants ne bénéficient d’aucune aide. Des établissement devront inévitablement fermés.

Des propos recueillis au micro RADIO 6 de Priscilla Vandeville. Sur près de 1500 discothèques en France, la moitié pourrait mettre la clé sous la porte.

Au Touquet, même avec des discothèque fermées, les forces de l'ordre ne s'attendent pas à avoir des missions différentes de d'habitude. Pour Alain Vernoy, le commissaire de police du Touquet, la surveillance des phénomènes d'alcoolisation va simplement devoir se faire à d'autres endroits.

Des propos recueillis au micro RADIO 6 d'Elise Leclercq. Une compagnie de renforts saisonniers de CRS va arriver peu avant le 14 juillet pour soutenir les fonctionnaires de police du Touquet, entre autre, dans la sécurisation de la vie nocturne.