Inquiétude des commerçants de la galerie commerciale Carrefour Mivoix à Calais face à la pression migratoire

Inquiétude des commerçants de la galerie commerciale Carrefour Mivoix à Calais face à la pression migratoire
RADIO 6
Priscilla Vandeville 07:59 - 11 septembre 2020

Depuis cet été, suite à la pose de grillages et aux démantèlements de camps dans la zone des Dunes, la population migrante s’est déplacée vers le quartier du Beau Marais. Hier soir le ministre de l'Intérieur a annoncé l'interdiction des distributions de repas aux migrants par les associations puisque l'Etat en prend la charge depuis mars 2018.

Les réfugiés se sont installés aux abords de la salle Calypso et stationnent par groupe sur les platebandes du parking du Carrefour Mivoix. Résultat, les commerçants ont vu leur fréquentation baisser.

Benjamin Dupuis, le gérant de la pharmacie Mivoix, est à l’origine d’un courrier adressé aux autorités (maire, sous-préfet et député) et signé par tous les commerçants. Une situation inédite.


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Pierre-Henri Dumont, le député du Calaisis, a participé jeudi soir à une réunion en présence des commerçants avant de rencontrer le nouveau préfet du Pas-de-Calais la semaine prochaine sur cette question de la problématique migratoire.

De son côté, Natacha Bouchart, la maire de Calais, a été reçue jeudi en fin de journée durant une heure au ministère de l’Intérieur à Paris pour évoquer ces questions. Gérald Darmanin assure qu’une attention toute particulère sera dès à présent portée au centre-ville afin d’empêcher la création de points de fixation (pont Mollien, quai de la Tamise, quai de la Meuse, Quai du Rhin, abords de la gare de Calais Ville...). Il interdit aussi les distributions de repas organisées "de façon totalement anarchique". On vous rappelle que l’Etat a pris en charge depuis mars 2018 la distribution de repas aux migrants via l’association la vie Active. Le ministre confirme aussi l'arrivée de 30 officiers de police judiciaire (OPJ) d'ici la fin du mois au commissariat de Calais.

Philippe Mignonet, l’adjoint à la sécurité, assure que les habitants et les commerçants ne doivent pas se sentir « abandonnés ».

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Des propos recueillis au micro RADIO 6 de Priscilla Vandeville.

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