Grève dans l’Education Nationale : près de 250 personnes dans les rues de Calais

Grève dans l’Education Nationale : près de 250 personnes dans les rues de Calais
Crédit photo : RADIO 6.
Priscilla Vandeville 07:50 - 02 février 2024

Dans le cadre de la mobilisation nationale organisée jeudi et à l’appel d’une intersyndicale, des professeurs du Calaisis, du Boulonnais et du Dunkerquois ont défilé dans la matinée à Calais pour réclamer des hausses de salaires, plus postes et de meilleures conditions de travail.

Dans le cortège, des professeurs du lycée Léonard de Vinci de Calais (HQE) qui déplorent les suppressions de postes à la rentrée prochaine. Anne professeur de mathématiques tenait une pancarte avec écrit « HQE, haut quotient d’élimination d’heures pour les élèves, de profs et de qualité pédagogique ».

Des professeurs du collège des 4 Vents à Guînes ont déroulé une grande banderole sur laquelle était inscrit « Les 4 Vents debout contre le manque de moyens ». Bérangère, professeur de lettres classiques.

Les professeurs du collège et la FCPE, syndicat de parents d’élèves organisent CE vendredi une opération « collège mort » pour protester contre la réforme scolaire prévue à la rentrée prochaine. Il est demandé aux parents de ne pas déposer leurs enfants. Les enseignants et la FCPE seront mobilisés dès 8h30 et durant toute la matinée. L’établissement ne sera pas bloqué.

Audrey est professeur au collège Boris Vian à Marck. Elle estime comme ses collègues que les « professeurs sont méprisés et que l’éducation des enfants est sacrifiée ».

Parmi les personnels de l’éducation, des ATSEM très en colère qui considèrent que les Atsem sont « les oubliés de l’Education Nationale ». Sylvie Boulanger, déléguée syndicale CGT.

Les AESH, qui accompagnent les enfants porteurs de handicap, étaient aussi dans la rue. Ils réclament un meilleur salaire, une meilleure formation et la révision de la loi sur l’inclusion. Raphaël AESH dans un collège à Calais.

Dans les rangs du cortège calaisien, des professeurs du Boulonnais comme Thierry Quétu, secrétaire régionale FSU Hauts-de-France et professeur de mathématiques au lycée Mariette à Boulogne. Il réclame plus de moyens.

Florent, professeur au lycée Mariette à Boulogne, dénonce « la casse de l’éducation ».

Sarah professeur de français à Grande-Synthe au lycée du Noordover déplore les classes surchargées et le manque de moyen.

Marc, professeur au collège Pierre et Marie-Curie de Gravelines, attend des actes et plus de moyens.

Des propos recueillis au micro RADIO 6 de Priscilla Vandeville.

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