Deux radars vandalisés sur la Côte d’Opale
Dans la nuit de lundi à mardi, deux radars automatiques ont été ciblés par des actes de vandalisme sur le littoral de la Côte d’Opale.
À Saint-Inglevert (A16), le radar installé sur l’autoroute est hors service et dans le sens Boulogne vers Calais, un autre radar a été retrouvé entouré par des pneus et manifestement hors d’usage.
Les appareils ont été neutralisés, privant l’État d’une partie de ses moyens de contrôle.
Entre 2018 et 2022, plus de 35 000 radars ont été victimes de vandalisme
Simple tags ou parfois des incendies volontaires les destruction partielle ou totale de radars représentent 6 000 signalement par an. Résultat, en 2024, les recettes générées par les radars automatiques ont chuté de 76 millions d’euros par rapport à l’année précédente, conséquence directe de nombreux équipements hors d’usage.
Le sabotage, la dégradation ou la destruction d’un radar est un délit : les auteurs s’exposent à 75 000 € d’amende et 5 ans de prison, voire 100 000 € d’amende et 7 ans de prison.
Dans le Pas-de-Calais, une quarantaine de radars automatiques sont installés sur les routes, dont plusieurs le long de l’A16, axe très accidentogène et fortement surveillé.
